YUJA WANG
TCHAÏKOVSKI
CHOPIN

lun. 7 juillet 2025 20:00
Yuja Wang © Julia Wesely

Deux célèbres concertos pour piano précédés chacun par une page imprévue :
Yuja Wang joue la maîtresse de cérémonie..

LE PROGRAMME

LUDWIG VAN BEETHOVEN  1770-1827
Coriolan, ouverture op. 62 – 8′

 

FRÉDÉRIC CHOPIN  1810-1849
Concerto pour piano et orchestre n°2 en fa mineur op.21 – 32′
Maestoso
Larghetto
Allegro vivace

 

Entracte

IGOR STRAVINSKY  1882-1971
Octuor pour instruments à vent – 15′
Sinfonia : Lento – Allegro moderato
Tema con variazioni : Andantino

 

PIOTR ILYICH TCHAIKOVSKI  1840-1893
Concerto pour piano et orchestre n°1 en si bémol mineur op. 23 – 35′
Allegro non troppo e molto maestoso – Allegro con spirito
Andante semplice – Allegro vivace assai
Allegro con fuoco

LES ARTISTES

MAHLER CHAMBER ORCHESTRA
YUJA WANG, piano et direction

France Musique_ Couleurs
Concert diffusé en direct sur France Musique

Un programme audacieux, parce que Yuja Wang n’hésite pas à jouer lors du même concert deux des concertos pour piano parmi les plus virtuoses du répertoire, et qu’elle les dirigera elle-même du clavier. Chopin, comme le feront plus tard Liszt et Ravel, composa simultanément ses deux concertos, au cours des années 1829-1830. Et si le Concerto n° 2 porte ce numéro, c’est parce qu’il fut publié après le Concerto n° 1. Tous deux furent créés au Théâtre national de Varsovie, la même année 1830 (le 17 mars pour celui qui nous occupe, le 11 octobre pour le Concerto n° 1), et tous deux reprennent la structure en trois mouvements héritée de Mozart et Beethoven. Le Concerto en fa mineur séduit davantage par son effusion mélodique que par la richesse de son orchestration, de la rêverie du mouvement central aux rythmes de valse et de mazurka du finale.

Quant au Concerto n° 1 de Tchaïkovski, créé à Boston en 1875, il est lui aussi conçu en trois mouvements, le premier étant introduit par un majestueux portique conduisant à un Allegro con spirito qui conjugue thème lyrique et souvenirs ukrainiens. Le mouvement lent s’emballe tout à coup, prestissimo, puis revient au calme avant un finale on ne peut plus fougueux.
Un programme espiègle, également, car la pianiste chinoise nous offre deux pages, avant chacun des concertos, en guise d’entrée en matière : la flamboyante Ouverture de Coriolan s’inspire d’une pièce de Heinrich Joseph von Collin, ami de Beethoven. Accords fortissimo, puis Allegro con brio avec dissonances et deux thèmes pour concentrer l’intérêt : le morceau empoigne l’auditeur jusqu’à la dissolution finale sur quelques notes du basson et des cordes graves.

L’Octuor à vents était décrit par Stravinsky lui-même comme « un pur objet sonore », plein d’ironie cachée sous sa perfection formelle. Créé en 1923 à l’Opéra de Paris, il fait preuve, aux dires du compositeur, d’une volontaire « rigidité de forme », et reprend successivement la forme-sonate, la variation et la fugue, dans un esprit néo-classique qui met en valeur les timbres mordants des vents.

 

Avec Montpellier Méditerranée Métropole

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