6 | 19 JUILLET 2025
Mardi 8 Juillet 2025 — 20H
MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ
Tarif ‑20% à partir de 8€
GEORG FRIEDRICH HAENDEL
IL TRIONFO DEL TEMPO E DEL DISINGANNO
—
JULIE ROSET soprano (Bellezza)
REBECCA LEGGETT mezzo-soprano (Piacere)
JASMIN WHITE contralto (Disinganno)
JAMES WAY ténor (Tempo)
LES ARTS FLORISSANTS
WILLIAM CHRISTIE direction
Pour nous aider à triompher du temps et de la désillusion, Haendel nous propose le moyen le plus efficace et le plus doux à la fois: s’abandonner au charme de la musique.
Il trionfo del tempo e del disinganno, littéralement « Le triomphe du temps et de la désillusion», est le premier oratorio de Haendel, dont on entendra ici la version originale.
Il s’agit d’une vaste méditation sur un thème éternel: « La Beauté est une fleur qui, en un seul jour, s’épanouit et meurt», tel qu’il a été cent fois illustré, de Ronsard à Raymond Queneau.
Haendel, ici, met en scène quatre personnages allégoriques: le Temps (Tempo) et la Désillusion (Disinganno), confrontés à la Beauté (Bellezza) et au Plaisir (Piacere). Il a imaginé sa partition à la manière d’un oratorio profane exhortant la Beauté, devant la Désillusion provoquée par la toute puissance du Temps, à se réfugier dans la sérénité intérieure plutôt que dans la fugacité du Plaisir.
Ce splendide Trionfo contient l’un des airs les plus célèbres de Haendel, « Lascia la spina » (« Ne touche pas aux épines»), que le compositeur reprendra sous les mots « Lascia ch’io pianga » dans son opéra Rinaldo (1711 ).
Lundi 7 juillet 2025 — 20H
MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ
Tarif ‑20% à partir de 12€
LUDWIG VAN BEETHOVEN
Coriolan, ouverture
FRÉDÉRIC CHOPIN
Concerto pour piano et orchestre nº 2 en fa mineur op. 21
IGOR STRAVINSKY
Octuor pour instruments à vent
PIOTR ILYICH TCHAÏKOVSKI
Concerto pour piano et orchestre nº 1
—
MAHLER CHAMBER ORCHESTRA
YUJA WANG, piano et direction
Deux célèbres concertos pour piano précédés chacun par une page imprévue : Yuja Wang joue la maîtresse de cérémonie..
Voilà un programme audacieux et espiègle, qui illustre avec brio le principe du mélange des genres. Audacieux, parce que Yuja Wang n’hésite pas à jouer lors du même concert deux des concertos parmi les plus virtuoses du répertoire, et qu’elle les dirigera elle-même du clavier. Espiègle, également, car la pianiste chinoise nous offre deux pages, avant chacun des concertos, en guise d’entrée en matière : la flamboyante Ouverture de Coriolan de Beethoven préludera au concerto de Chopin, l’Octuor à vents de Stravinsky précédera celui de Tchaïkovski. Un octuor que Stravinsky lui-même désignait comme « un pur objet sonore », plein d’ironie cachée sous sa perfection formelle.
Jeudi 10 Juillet 2025 — 20H
MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ
Tarif ‑20% à partir de 8€
RICHARD WAGNER
Tristan et Isolde, prélude
GUSTAV MAHLER
Symphonie n° 2 «Résurrection»
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RACHEL WILLIS-S0RENSEN soprano
MARIANNE CREBASSA mezzo-soprano
ORFEÓN DONOSTIARRA
JOSÉ ANTONIO SAINZ ALFARO
Chef de chœur
ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE
TARMO PELTOKOSKI direction
Dès sa Deuxième Symphonie, Mahler brise le schéma de la symphonie classique et chante le destin de l’homme, de ses funérailles à sa résurrection.
« En comparaison de ce que je viens d’entendre, Tristan me fait l’effet d’une symphonie de Haydn», avouait Hans von Bülow après que Mahler lui eut joué une réduction pour piano de Todtenfeier («Funérailles»), le poème symphonique qui allait devenir le mouvement initial de sa Deuxième Symphonie. On pourra réfléchir à ce commentaire en écoutant le Prélude de Tristan et Isolde, précisément, enchaîné à la Deuxième Symphonie tout entière. Celle-ci, après une sombre mise en terre trouée de quelques éclaircies, puis deux mouvement plus enjoués, fait intervenir la voix: à la faveur d’un lied, d’abord, puis, en compagnie de deux voix solistes et d’un chœur, au terme d’un vaste finale qui décrit l’écroulement des mondes avant qu’intervienne la résurrection. L’architecture de cette Deuxième Symphonie dilate le propos habituel de la symphonie et va voir du côté de l’oratorio. Cette partition stupéfiante est à la fois le Requiem que Mahler n’a jamais écrit et un chant d’action de grâces dont il reprendra le principe, sur une échelle encore plus vaste, dans sa Huitième Symphonie.
Mardi 15 juillet 2025 — 20H30
MONTPELLIER
AMPHITHÉATRE D’O
Tarif ‑20% à partir de 8€
Arthur Teboul, chanteur de Feu ! Chatterton, et le pianiste de jazz Baptiste Trotignon partagent leur amour pour la chanson française et l’improvisation. L’art de l’improvisation que pratique le second donne parfois au premier des idées imprévues, séduisantes, audacieuses.
Passeurs passionnés, les deux artistes piochent avec fantaisie
dans cette malle au trésor où cohabitent Serge Gainsbourg,
Brigitte Fontaine, Georges Brassens ou Barbara, qui ont en commun d’avoir été toujours fidèles à une certaine idée de la liberté. Le chanteur et le pianiste offrent des versions personnelles et habitées de ces chansons mais créent aussi l’humeur : chanté, dit, entier ou fragments.
Plus qu’un hommage à la chanson française, une invitation au lâcher-prise et à la poésie.
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Crédits photo : William Christie © Oscar Ortega — Tarmo Peltokoski © Romain Alcaraz
Yuja wang © Julie Wesely — Arthur Teboul & Baptiste Trotignon @ Julien-Mignot