SCHUBERT PAR PLANÈS

mar. 15 juillet 2025 18:00
Alain Planès © Elizabeth Carrecchio

Alain Planès joue trois œuvres de Schu­bert d’une humeur et d’une phy­s­ionomie fort dif­férentes. Ne fût-ce que pour le pre­mier mou­ve­ment de la Sonate-Fan­taisie, con­tem­platif et déchi­rant, ne man­quez pas cette escapade schu­ber­ti­enne.

LE PROGRAMME

FRANZ SCHUBERT 1797–1828
Sonate pour piano en la Majeur, D 664,op.120
Alle­gro mod­er­a­to
Andante
Alle­gro

 

Trois Klavier­stücke pour piano D 946
Alle­gro assai – Andante – Andan­ti­no
Alle­gret­to
Alle­gro

 

Sonate « Fan­taisie »pour piano en sol Majeur, D 894, op.78
Molto mod­er­a­to e cantabile
Andante
Menuet­to. Alle­gro mod­er­a­to
Alle­gret­to

 

LES ARTISTES

ALAIN PLANÈS, piano

Face au mon­u­ment que for­ment les trente-deux sonates pour piano de Beethoven, celles de Schu­bert for­ment un ensem­ble aus­si cap­ti­vant mais plus secret : la moitié des vingt-trois sonates entre­pris­es par Schu­bert sont en effet restées frag­men­taires ou inachevées. Alain Planès en a réu­ni ici deux qui nous sont par­v­enues entières. La Sonate nº 13, con­tem­po­raine du Quin­tette « La Tru­ite », est une œuvre de rel­a­tive insou­ciance, con­cise et d’une souri­ante mélan­col­ie. Beau­coup plus vaste, la Sonate nº 18 fut pub­liée sous forme de mou­ve­ments séparés, le pre­mier por­tant le titre de Fan­taisie, qui est resté pour désign­er la sonate entière. Schu­mann y voy­ait «la plus par­faite de toutes quant à l’esprit et à la forme». Quant aux trois Klavier­stücke, com­posés quelques semaines avant la mort de Schu­bert, ils ont tout d’une nou­velle série d’Impromptus dont le qua­trième volet nous man­quera à jamais.

MÉDIAS

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