MASTERCLASS
ALAIN PLANÈS

mer. 16 juillet 2025 16:00
©Elizabeth Carecchio

LA TRANSMISSION AU CŒUR DU PROJET DU FESTIVAL

Une mas­ter­class ? Un moment priv­ilégié entre de jeunes musi­ciens et des artistes pro­fes­sion­nels – des maîtres, dans le plus beau sens du terme.Sous le mot mater­class se cachent ain­si de grands moments qui ont pour but d’assurer la trans­mis­sion aux plus jeunes musi­ciens de l’art de l’interprétation par des artistes con­fir­més.

 

Grand ama­teur et con­nais­seur de pein­ture, éru­dit amoureux de poésie, Alain Planès a la car­rière qui lui ressem­ble : il suit depuis tou­jours le chemin de la vie plutôt que les sirènes d’une gloire exigeante en com­pro­mis­sions.
Il y a en lui quelque chose comme un curieux mélange de Proust et de Wilde. L’un pour le rap­port au temps, pro­fond, dis­ten­du, schu­ber­tien. L’autre pour un cer­tain dandysme intel­lectuel, une forme de cynisme raf­finé qui pour­tant reste ten­dre. D’une mère au tem­péra­ment d’artiste, pein­tre et mélo­mane, Alain Planès a gardé l’humilité fer­vente et la gra­tu­ité du geste. C’est au fond ce qui crée le style… la rigueur est peu sans la grâce.
Planès, sen­si­bil­ité mul­ti­ple, décou­vre le piano à cinq ans, joue avec orchestre trois ans plus tard et part pour les États- Unis après le Con­ser­va­toire de Paris pour y faire de la musique autrement : avec Pressler, Sebök, Prim­rose et Stark­er, avec qui il don­nera longtemps de nom­breux con­certs aux États-Unis et en Europe. Soliste, cham­briste, accom­pa­g­na­teur, péd­a­gogue, toutes les facettes de son art le con­cer­nent.
Il a en out­re décou­vert tout le réper­toire clas­sique et con­tem­po­rain en jouant à deux pianos avec François Michel, ami de Stravin­sky, chez qui il côtoy­ait les esprits du temps comme Mal­raux, Deleuze, Cas­san­dre, et par la suite Miró. Ren­tré en France quelques années plus tard il devient, à la demande de Pierre Boulez, pianiste soliste de l’Ensemble inter­con­tem­po­rain jusqu’en 1981.
Son tra­vail pointu avec d’éminents com­pos­i­teurs tels Boulez, mais aus­si Stock­hausen, Ligeti ou Berio, affirme défini­tive­ment le car­ac­tère éclec­tique de son jeu et con­duit les plus grands fes­ti­vals à sol­liciter sa présence.
Il joue entre autres à La Roqued’Anthéron, à Mon­treux, au Fes­ti­val d’Aix-en-Provence et à Marl­boro, fes­ti­val auquel il reste fidèle, étant très proche de Rudolf Serkin

ALAIN PLANÈS, piano

En parte­nar­i­at avec le Réseau des médiathèques de Mont­pel­li­er

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