HERVÉ NIQUET
MESSE À 40 VOIX

mar. 15 juillet 2025 20:00
Hervé Niquet © Henri Buffetaut

Afin de recréer un office de la Saint-Jean à Flo­rence, Hervé Niquet ressus­cite une messe spec­tac­u­laire d’Alessandro Strig­gio, au car­refour du raf­fine­ment de la Renais­sance et de l’extravagance du Baroque.

LE PROGRAMME

« Extrav­a­gances de la Renais­sance et du Baroque ital­iens »
Messe à 40 voix solistes de Strig­gio

Recréa­tion d’un Office de la Saint Jean à Flo­rence

 

Pro­ces­sion : Bea­ta vis­cera (plain chant)

Orazio BENEVOLO 1605–1672
Lae­ta­tus sum — Mis­erere

 

Francesco CORTECCIA 1502–1571
Bon­um est con­fi­teri — Glo­ria Patri (dox­olo­gie)

 

Alessan­dro STRIGGIO  c1536-1592
Messe à 40 voix solistes : Kyrie — Glo­ria

 

Francesco CORTECCIA 1502–1571
Alleluia (gradu­el)

 

Alessan­dro STRIGGIO c1536-1592
Messe à 40 voix solistes : Cre­do

 

Orazio BENEVOLO
Mag­ni­fi­cat (offer­toire)

 

Alessan­dro STRIGGIO c1536–1592
Messe à 40 voix solistes – Sanc­tus

 

Clau­dio MONTEVERDI 1567–1643
Memen­to à 8 voix (élé­va­tion)

 

Alessan­dro STRIGGIO c1536-1592
Messe à 40 voix solistes – Agnus dei

 

Francesco CORTECCIA 1502–1571
Tu puer prophetas altissi­mi (com­mu­nion)

 

Alessan­dro STRIGGIO
Motet « Ecce beat­am lucem »

LES ARTISTES

LE CONCERT SPIRITUEL
HERVÉ NI
QUET, direc­tion

 

France Musique_ Couleurs
Concert diffusé en direct sur France Musique

Ce con­cert va per­me­t­tre de retrou­ver la musique d’un com­pos­i­teur à l’origine d’un style musi­cal qui s’est épanoui dans la pre­mière moitié du XVI­Ie siè­cle en Ital­ie, couram­ment appelé aujourd’hui « style baroque mon­u­men­tal, ou colos­sal » : Alessan­dro Strig­gio (1537–1592). Sa Messe à 40 voix, dont la par­ti­tion était con­sid­érée comme per­due il y a encore quelques années, est selon Hervé Niquet « ce qu’il y a de plus grand dans la lit­téra­ture musi­cale occi­den­tale : aucune dou­blure, seule­ment des par­ties réelles, avec un con­tin­uo instru­men­tal ». Des pièces d’autres  com­pos­i­teurs ital­iens, antérieurs ou postérieurs à Strig­gio (Cortec­cia, Benevo­lo et Mon­tever­di), vien­dront s’intercaler au sein de cette messe ver­tig­ineuse. Une manière de faire dia­loguer à dis­tance des musiques unies par une inspi­ra­tion voi­sine, et d’imaginer com­ment une messe chan­tée dans la cathé­drale de Flo­rence pou­vait célébr­er la mag­nif­i­cence des Médi­cis.

MÉDIAS

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