HAENDEL
PAR WILLIAM CHRISTIE

mar. 8 juillet 2025 20:00
William Christie - Les-Arts-Florissants- crédit Oscar Ortega
William Christie © Oscar Ortega

Pour nous aider à tri­om­pher du temps et de la désil­lu­sion, Haen­del nous pro­pose le moyen le plus effi­cace et le plus doux à la fois : s’abandonner au charme de la musique.

GEORG FRIEDRICH HAENDEL 1685–1759
Il Tri­on­fo del tem­po e del disin­gan­no
Ora­to­rio en deux par­ties (1707)
Livret ital­ien du Car­di­nal Benedet­to Pam­phili 

 

Il tri­on­fo del tem­po e del disin­gan­no, lit­térale­ment « Le tri­om­phe du temps et de la désil­lu­sion », est le pre­mier ora­to­rio de Haen­del, dont on enten­dra ici la ver­sion orig­i­nale. Il s’agit d’une vaste médi­ta­tion sur un thème éter­nel : « La Beauté est une fleur qui, en un seul jour, s’épanouit et meurt », tel qu’il a été cent fois illus­tré, de Ron­sard à Ray­mond Que­neau.
Haen­del, ici, met en scène qua­tre per­son­nages allé­goriques : le Temps (Tem­po) et la Désil­lu­sion (Disin­gan­no), con­fron­tés à la Beauté (Bellez­za) et au Plaisir (Piacere). Il a imag­iné sa par­ti­tion à la manière d’un ora­to­rio pro­fane exhor­tant la Beauté, devant la Désil­lu­sion provo­quée par la toute puis­sance du Temps, à se réfugi­er dans la sérénité intérieure plutôt que dans la fugac­ité du Plaisir.

Ce splen­dide Tri­on­fo con­tient l’un des airs les plus célèbres de Haen­del, « Las­cia la spina » (« Ne touche pas aux épines »), que le com­pos­i­teur repren­dra sous les mots « Las­cia ch’io pianga » dans son opéra Rinal­do (1711).

JULIE ROSET
sopra­no — Bellez­za
REBECCA LEGGETT
mez­zo-sopra­no — Piacere
JASMIN WHITE
con­tral­to — Disin­gan­no
JAMES WAY
ténor —  Tem­po

LES ARTS FLORISSANTS
WILLIAM CHRISTIE direc­tion

France Musique_ Couleurs
Concert diffusé en direct sur France Musique

Avec le sou­tien de la Caisse d’Épargne Langue­doc-Rous­sil­lon

MÉDIAS

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