ELIZAVETA IVANOVA, FLÛTE

« La sonorité de cet instrument est douce dans le médium, assez perçante à l’aigu, très caractérisée au grave. » Ainsi parle Berlioz de la flûte dans son Traité d’instrumentation et d’orchestration. C’est dire que cet instrument, par la palette de couleurs qu’il propose, se prête à tous les styles, à toutes les expressions. La jeune flûtiste Elizaveta Ivanova a ainsi imaginé un programme allant du XVIIIe siècle de Telemann au XXIe siècle de Salvador Espasa et Katerine Hoover, qui fut elle-même flûtiste, en passant par des pages à la fois virtuoses et légères signées Nielsen et Arnold. Krzysztof Zgraja, qui a adapté la flûte au jazz, sera présent à la faveur d’une page inspirée du flamenco, cependant que l’une des Bachianas brasileiras de Villa-Lobos montrera combien est fécond le mariage de la flûte avec un instrument comme le basson.

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Propriété du marquis de Montferrier au XVIIe siècle, cet hôtel fut le siège de la Cour des Comptes. Les façades sur cour comprennent aussi un étage d’attique surmonté d’une corniche à gargouilles. À l’intérieur, des plafonds à la française entièrement peints et un grand escalier construit sur arcs rampants résonneront des échos de la flûte d’Elizaveta Ivanova et du basson d’André Rocha, dans un programme allant de Telemann à Villa-Lobos.