F. DUMONT | FRANZ LISZT

 

Les Harmonies poétiques et religieuses ? Un livre majeur de l’année 1830, même si Lamartine, son auteur, déclarait à son égard : « Ces vers ne s’adressent qu’à un petit nombre. » Liszt fut de ce petit nombre, et le désir d’en composer un équivalent musical s’empara de lui sans tarder. « Ma vie est une prière, une adoration perpétuelle. Si ce n’était si long, je vous transcrirais ici l’harmonie intitulée : Bénédiction de Dieu dans la solitude », écrivait-il à Marie d’Agoult.
Il lui faudra cependant des années pour mettre au point le vaste recueil inscrit au programme du récital de François Dumont. Un recueil dont l’autre pilier est la saisissante pièce intitulée Funérailles, datée de 1849, année de la mort de Chopin.
Entre élévation et révolte, les Harmonies poétiques et religieuses montrent à quel point, pour Liszt, l’amour de Dieu ne pouvait s’exprimer que par une recherche acharnée de la beauté.