6 | 19 JUILLET 2025
Mercredi 9 Juillet 2025 — 20H
MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ
Tarif ‑20% à partir de 8€
BERTRAND CHAMAYOU, piano
MAURICE RAVEL
Intégrale de la musique pour piano seul
Prélude
Miroirs
Menuet
Sonatine
À la manière de Borodine
Gaspard de la nuit
Valses nobles et sentimentales
À la manière de Chabrier
Menuet sur le nom de Haydn
Sérénade grotesque
Jeux d’eau
Menuet antique
Pavane pour une infante défunte
Tombeau de Couperin
Dans la foulée de Debussy, Ravel a régné sur la musique française du premier tiers du XXe siècle. Composée d’œuvres qui n’épousent aucun moule, son œuvre pour piano exprime son attachement à la perfection formelle et aux jeux de l’enfance.
Mercredi 16 Juillet 2025 — 20H30
MONTPELLIER
DOMAINE D’O — AMPHITHÉÂTRE D’O
Tarif à partir de 15€
Mercredi 9 Juillet 2025 — 20H30
MONTPELLIER
DOMAINE D’O — AMPHITHÉÂTRE D’O
Tarif ‑20% à partir de 8€
BRAD MEHLDAU, piano
Musicien naturellement porte à l’introspection, Brad Mehldau a trouvé dans le solo le moyen privilégié d’exprimer la profondeur de sa sensibilité comme l’ampleur de ses conceptions musicales. L’écouter dans ce contexte est toujours un évènement.
Si c’est d’abord en rénovateur de l’art collectif du trio qu’il s’est fait connaitre au milieu des années 90, Brad Mehldau n’a pas tarde à s’imposer également comme l’un des maitres contemporains Du solo de piano. Quoi de plus naturel, pour un musicien Dont la phénoménale indépendance des mains autorise toutes les audaces, conférant naturellement à ses improvisations une Dimension contrapuntique et quasi orchestrale ? Qu’il s’attelle à des chansons pop-rock signées Lennon/McCartney, Nirvana ou Radiohead, a des classiques de Broadway ou à des standards de jazz, ses improvisations demeurent guidées par une pensée musicale d’une inébranlable cohérence, marquée par un sens de la variation tout beethovenien. A travers chacune de ses prestations s’exprime ainsi une même quête d’absolu, développant, amplifiant et diffractant le matériau musical jusqu’à toucher au sublime.
Jeudi 17 Juillet 2025 — 20H
MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ
Tarif ‑20% à partir de 8€
SERGE RACHMANINOV
Concerto pour piano et orchestre nº 3
RICHARD STRAUSS
Une vie de héros
—
DANIIL TRIFONOV piano
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE
DANIEL HARDING direction
Deux œuvres héroïques ou la rencontre entre un Strauss sûr de son fait et un Rachmaninov miné par une féconde mélancolie.
À une dizaine d’années près, Richard Strauss et Rachmaninov furent contemporains, mais alors que le premier mourut dans sa Bavière natale, le second connut l’exil et finit ses jours à Hollywood. Tous deux, par ailleurs, ne se laissèrent pas griser par les sirènes de la musique atonale, telle qu’elle vit le jour au début du XXe siècle, et cultivèrent le sens de la virtuosité dans des formes éprouvées. Le Troisième Concerto de Rachmaninov reste l’une des œuvres les plus célèbres pour les virtuoses du piano, sans qu’il faille réduire cette page imposante à une suc- cession d’effets démonstratifs. De même, Une vie de héros repré- sente l’aboutissement du poème symphonique selon Richard Strauss, qui n’hésite pas à se dresser une statue à lui-même en citant là plusieurs de ses œuvres antérieures. Au-delà de leurs aspects spectaculaires, ces deux partitions sont autant de motifs d’ivresse pour les oreilles et pour l’esprit.
Mardi 8 Juillet 2025 — 20H
MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ
Tarif ‑20% à partir de 8€
GEORG FRIEDRICH HAENDEL
IL TRIONFO DEL TEMPO E DEL DISINGANNO
—
JULIE ROSET soprano (Bellezza)
REBECCA LEGGETT mezzo-soprano (Piacere)
JASMIN WHITE contralto (Disinganno)
JAMES WAY ténor (Tempo)
LES ARTS FLORISSANTS
WILLIAM CHRISTIE direction
Pour nous aider à triompher du temps et de la désillusion, Haendel nous propose le moyen le plus efficace et le plus doux à la fois: s’abandonner au charme de la musique.
Il trionfo del tempo e del disinganno, littéralement « Le triomphe du temps et de la désillusion», est le premier oratorio de Haendel, dont on entendra ici la version originale.
Il s’agit d’une vaste méditation sur un thème éternel: « La Beauté est une fleur qui, en un seul jour, s’épanouit et meurt», tel qu’il a été cent fois illustré, de Ronsard à Raymond Queneau.
Haendel, ici, met en scène quatre personnages allégoriques: le Temps (Tempo) et la Désillusion (Disinganno), confrontés à la Beauté (Bellezza) et au Plaisir (Piacere). Il a imaginé sa partition à la manière d’un oratorio profane exhortant la Beauté, devant la Désillusion provoquée par la toute puissance du Temps, à se réfugier dans la sérénité intérieure plutôt que dans la fugacité du Plaisir.
Ce splendide Trionfo contient l’un des airs les plus célèbres de Haendel, « Lascia la spina » (« Ne touche pas aux épines»), que le compositeur reprendra sous les mots « Lascia ch’io pianga » dans son opéra Rinaldo (1711 ).
Jeudi 10 Juillet 2025 — 20H
MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ
Tarif ‑20% à partir de 8€
RICHARD WAGNER
Tristan et Isolde, prélude
GUSTAV MAHLER
Symphonie n° 2 «Résurrection»
—
RACHEL WILLIS-S0RENSEN soprano
MARIANNE CREBASSA mezzo-soprano
ORFEÓN DONOSTIARRA
JOSÉ ANTONIO SAINZ ALFARO
Chef de chœur
ORCHESTRE NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE
TARMO PELTOKOSKI direction
Dès sa Deuxième Symphonie, Mahler brise le schéma de la symphonie classique et chante le destin de l’homme, de ses funérailles à sa résurrection.
« En comparaison de ce que je viens d’entendre, Tristan me fait l’effet d’une symphonie de Haydn», avouait Hans von Bülow après que Mahler lui eut joué une réduction pour piano de Todtenfeier («Funérailles»), le poème symphonique qui allait devenir le mouvement initial de sa Deuxième Symphonie. On pourra réfléchir à ce commentaire en écoutant le Prélude de Tristan et Isolde, précisément, enchaîné à la Deuxième Symphonie tout entière. Celle-ci, après une sombre mise en terre trouée de quelques éclaircies, puis deux mouvement plus enjoués, fait intervenir la voix: à la faveur d’un lied, d’abord, puis, en compagnie de deux voix solistes et d’un chœur, au terme d’un vaste finale qui décrit l’écroulement des mondes avant qu’intervienne la résurrection. L’architecture de cette Deuxième Symphonie dilate le propos habituel de la symphonie et va voir du côté de l’oratorio. Cette partition stupéfiante est à la fois le Requiem que Mahler n’a jamais écrit et un chant d’action de grâces dont il reprendra le principe, sur une échelle encore plus vaste, dans sa Huitième Symphonie.
Lundi 7 juillet 2025 — 20H
MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ
Tarif ‑20% à partir de 12€
LUDWIG VAN BEETHOVEN
Coriolan, ouverture
FRÉDÉRIC CHOPIN
Concerto pour piano et orchestre nº 2 en fa mineur op. 21
IGOR STRAVINSKY
Octuor pour instruments à vent
PIOTR ILYICH TCHAÏKOVSKI
Concerto pour piano et orchestre nº 1
—
MAHLER CHAMBER ORCHESTRA
YUJA WANG, piano et direction
Deux célèbres concertos pour piano précédés chacun par une page imprévue : Yuja Wang joue la maîtresse de cérémonie..
Voilà un programme audacieux et espiègle, qui illustre avec brio le principe du mélange des genres. Audacieux, parce que Yuja Wang n’hésite pas à jouer lors du même concert deux des concertos parmi les plus virtuoses du répertoire, et qu’elle les dirigera elle-même du clavier. Espiègle, également, car la pianiste chinoise nous offre deux pages, avant chacun des concertos, en guise d’entrée en matière : la flamboyante Ouverture de Coriolan de Beethoven préludera au concerto de Chopin, l’Octuor à vents de Stravinsky précédera celui de Tchaïkovski. Un octuor que Stravinsky lui-même désignait comme « un pur objet sonore », plein d’ironie cachée sous sa perfection formelle.
Mardi 15 juillet 2025 — 20H30
MONTPELLIER
AMPHITHÉATRE D’O
Tarif ‑20% à partir de 8€
Arthur Teboul, chanteur de Feu ! Chatterton, et le pianiste de jazz Baptiste Trotignon partagent leur amour pour la chanson française et l’improvisation. L’art de l’improvisation que pratique le second donne parfois au premier des idées imprévues, séduisantes, audacieuses.
Passeurs passionnés, les deux artistes piochent avec fantaisie dans cette malle au trésor où cohabitent Serge Gainsbourg, Brigitte Fontaine, Georges Brassens ou Barbara, qui ont en commun d’avoir été toujours fidèles à une certaine idée de la liberté. Le chanteur et le pianiste offrent des versions personnelles et habitées de ces chansons mais créent aussi l’humeur : chanté, dit, entier ou fragments.
Plus qu’un hommage à la chanson française, une invitation au lâcher-prise et à la poésie.
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Crédits photo : Bertrand Chamayou © Audouin Desforges — Feu! Chatterton © Guillaume Gesret — Brad Mehldau © Rick Swig — Daniel Harding © Julian Hargreaves — William Christie © Oscar Ortega — Tarmo Peltokoski © Romain Alcaraz — Yuja wang © Julie Wesely — Arthur Teboul & Baptiste Trotignon @ Julien-Mignot