6 | 19 JUILLET 2025

Programme Complet et Ouverture de la Billetterie en ligne Jeudi 13 mars

PRÉVENTES

©Droits Réservés

TOUT RAVEL PAR CHAMAYOU

Mer­cre­di 9 Juil­let 2025 — 20H

MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ

Tarif ‑20% à par­tir de 8€

BERTRAND CHAMAYOU, piano

MAURICE RAVEL
Inté­grale de la musique pour piano seul

Prélude
Miroirs
Menuet
Sonatine 

À la manière de Boro­dine
Gas­pard de la nuit 

Valses nobles et sen­ti­men­tales
À la manière de Chabri­er 

Menuet sur le nom de Haydn
Séré­nade grotesque 

Jeux d’eau
Menuet antique 

Pavane pour une infante défunte
Tombeau de Couperin

 

Dans la foulée de Debussy, Rav­el a régné sur la musique française du pre­mier tiers du XXe siè­cle. Com­posée d’œuvres qui n’épousent aucun moule, son œuvre pour piano exprime son attache­ment à la per­fec­tion formelle et aux jeux de l’enfance.

« La vérité, c’est que l’on ne se con­trôle jamais assez », dit-un jour Rav­el, ajoutant : « Ce qu’on appelle par­fois mon insen­si­bil­ité, c’est sim­ple­ment un scrupule de ne pas faire n’importe quoi. » Per­fec­tion­niste, Rav­el a lais­sé pour le piano des œuvres sin­gulières dans tous les sens du terme, par­fois groupées en recueils (Miroirs, Gas­pard de la nuit), mais qui ne relèvent pas des gen­res con­venus qu’ont pu illus­tr­er un Chopin ou un Debussy (étude, prélude…). Sa brève Sonatine, par exem­ple, créée en 1906, est à la fois un pas­tiche de sonate clas­sique et un ensem­ble de minia­tures (forme-sonate, menuet, toc­ca­ta) plein de douce ironie. Bertrand Chamay­ou, que Rav­el accom­pa­gne depuis qu’il est tout petit, jouera l’ensemble de ces par­ti­tions on ne peut plus var­iées, d’une poésie écla­tante et tou­jours ciselée : « Rav­el a été un per­son­nage-clef dans mon développe­ment musi­cal. Jouer Rav­el c’est un retour à la mai­son car c’est une œuvre qui m’est com­pléte­ment famil­ière. »
Feu!Chatterton ©Guillaume Gesret

FEU! CHATTERTON

Mer­cre­di 16 Juil­let 2025 — 20H30

MONTPELLIER
DOMAINE  D’O — AMPHITHÉÂTRE D’O

Tarif à par­tir de 15€

ARTHUR TEBOUL, chant
CLÉMENT DOUMIC, gui­tare
SÉBASTIEN WOLF,
claviers
ANTOINE WILSON, basse, claviers
RAPHAËL DE PRESSIGNY, bat­terie
Feu! Chat­ter­ton est de retour !

 

Trois ans après la sor­tie de leur album iconique « Palais d’argile», couron­né d’un disque de pla­tine, de mul­ti­ples nom­i­na­tions aux Vic­toires de la musique, et d’une tournée tri­om­phale, les Feu ! Chat­ter­ton revi­en­nent pren­dre la scène, ce lieu qu’ils habitent si bien, où ils s’illustrent par leur inten­sité et leur grâce et qui les lie si intime­ment à leur pub­lic. Leur presta­tion au Domaine d’O sera l’occasion pour les cinq garçons de vous dévoil­er, en avant-pre­mière, quelques morceaux de leur album à venir…
Mehlau-Brad-Rick-Swig

BRAD MEHLDAU SOLO

Mer­cre­di 9 Juil­let 2025 — 20H30

MONTPELLIER
DOMAINE  D’O — AMPHITHÉÂTRE D’O

Tarif ‑20% à par­tir de 8€

BRAD MEHLDAU, piano

Musi­cien naturelle­ment porte à l’introspection, Brad Mehldau a trou­vé dans le solo le moyen priv­ilégié d’exprimer la pro­fondeur de sa sen­si­bil­ité comme l’ampleur de ses con­cep­tions musi­cales. L’écouter dans ce con­texte est tou­jours un évène­ment.

Si c’est d’abord en réno­va­teur de l’art col­lec­tif du trio qu’il s’est fait con­naitre au milieu des années 90, Brad Mehldau n’a pas tarde à s’imposer égale­ment comme l’un des maitres con­tem­po­rains Du solo de piano. Quoi de plus naturel, pour un musi­cien Dont la phénomé­nale indépen­dance des mains autorise toutes les audaces, con­férant naturelle­ment à ses impro­vi­sa­tions une Dimen­sion con­tra­pun­tique et qua­si orches­trale ? Qu’il s’attelle à des chan­sons pop-rock signées Lennon/McCartney, Nir­vana ou Radio­head, a des clas­siques de Broad­way ou à des stan­dards de jazz, ses impro­vi­sa­tions demeurent guidées par une pen­sée musi­cale d’une inébran­lable cohérence, mar­quée par un sens de la vari­a­tion tout beethove­nien. A tra­vers cha­cune de ses presta­tions s’exprime ain­si une même quête d’absolu, dévelop­pant, ampli­fi­ant et dif­frac­tant le matéri­au musi­cal jusqu’à touch­er au sub­lime.

Harding-Daniel-Julian-Hargreaves-2

RACHMANINOV — TRIFONOV — HARDING

Jeu­di 17 Juil­let 2025 — 20H

MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ

Tarif ‑20% à par­tir de 8€

SERGE RACHMANINOV
Con­cer­to pour piano et orchestre nº 3

RICHARD STRAUSS
Une vie de héros

DANIIL TRIFONOV piano
ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE
DANIEL HARDING direc­tion

Deux œuvres héroïques ou la ren­con­tre entre un Strauss sûr de son fait et un Rach­mani­nov miné par une féconde mélan­col­ie.

À une dizaine d’années près, Richard Strauss et Rach­mani­nov furent con­tem­po­rains, mais alors que le pre­mier mou­rut dans sa Bav­ière natale, le sec­ond con­nut l’exil et finit ses jours à Hol­ly­wood. Tous deux, par ailleurs, ne se lais­sèrent pas gris­er par les sirènes de la musique atonale, telle qu’elle vit le jour au début du XXe siè­cle, et cul­tivèrent le sens de la vir­tu­osité dans des formes éprou­vées. Le Troisième Con­cer­to de Rach­mani­nov reste l’une des œuvres les plus célèbres pour les vir­tu­os­es du piano, sans qu’il faille réduire cette page imposante à une suc- ces­sion d’effets démon­strat­ifs. De même, Une vie de héros repré- sente l’aboutissement du poème sym­phonique selon Richard Strauss, qui n’hésite pas à se dress­er une stat­ue à lui-même en citant là plusieurs de ses œuvres antérieures. Au-delà de leurs aspects spec­tac­u­laires, ces deux par­ti­tions sont autant de motifs d’ivresse pour les oreilles et pour l’esprit.

William Christie - Les-Arts-Florissants- crédit Oscar Ortega

HAENDEL PAR WILLIAM CHRISTIE

Mar­di 8 Juil­let 2025 — 20H

MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ

Tarif ‑20% à par­tir de 8€

GEORG FRIEDRICH HAENDEL
IL TRIONFO DEL TEMPO E DEL DISINGANNO

JULIE ROSET sopra­no (Bellez­za)
REBECCA LEGGETT mez­zo-sopra­no (Piacere)
JASMIN WHITE con­tral­to (Disin­gan­no)
JAMES WAY ténor (Tem­po)

LES ARTS FLORISSANTS
WILLIAM CHRISTIE direc­tion

Pour nous aider à tri­om­pher du temps et de la désil­lu­sion, Haen­del nous pro­pose le moyen le plus effi­cace et le plus doux à la fois: s’a­ban­don­ner au charme de la musique.

Il tri­on­fo del tem­po e del disin­gan­no, lit­térale­ment « Le tri­om­phe du temps et de la désil­lu­sion», est le pre­mier orato­rio de Haen­del, dont on enten­dra ici la ver­sion orig­i­nale.
Il s’ag­it d’une vaste médi­ta­tion sur un thème éter­nel: « La Beauté est une fleur qui, en un seul jour, s’é­panouit et meurt», tel qu’il a été cent fois illus­tré, de Ron­sard à Ray­mond Que­neau.
Haen­del, ici, met en scène qua­tre per­son­nages allé­goriques: le Temps (Tem­po) et la Désil­lu­sion (Disin­gan­no), con­fron­tés à la Beauté (Bellez­za) et au Plaisir (Piacere). Il a imag­iné sa par­ti­tion à la manière d’un ora­to­rio pro­fane exhor­tant la Beauté, devant la Désil­lu­sion provo­quée par la toute puis­sance du Temps, à se réfugi­er dans la sérénité intérieure plutôt que dans la fugac­ité du Plaisir.

Ce splen­dide Tri­on­fo con­tient l’un des airs les plus célèbres de Haen­del, « Las­cia la spina » (« Ne touche pas aux épines»), que le com­pos­i­teur repren­dra sous les mots « Las­cia ch’io pianga » dans son opéra Rinal­do (1711 ).

MAHLER — SYMPHONIE RÉSURRECTION

Jeu­di 10 Juil­let 2025 — 20H

MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ

Tarif ‑20% à par­tir de 8€

RICHARD WAGNER
Tris­tan et Isol­de, prélude

GUSTAV MAHLER
Sym­phonie n° 2 «Résur­rec­tion»

RACHEL WILLIS-S0RENSEN sopra­no
MARIANNE CREBASSA mez­zo-sopra­no

ORFEÓN DONOSTIARRA
JOSÉ ANTONIO SAINZ ALFARO
Chef de chœur

ORCHESTRE NATIONAL  DU CAPITOLE DE TOULOUSE
TARMO PELTOKOSKI direc­tion

Dès sa Deux­ième Sym­phonie, Mahler brise le sché­ma de la sym­phonie clas­sique et chante le des­tin de l’homme, de ses funérailles à sa résur­rec­tion.

 « En com­para­i­son de ce que je viens d’en­ten­dre, Tris­tan me fait l’ef­fet d’une sym­phonie de Haydn», avouait Hans von Bülow après que Mahler lui eut joué une réduc­tion pour piano de Todten­feier («Funérailles»), le poème sym­phonique qui allait devenir le mou­ve­ment ini­tial de sa Deux­ième Sym­phonie. On pour­ra réfléchir à ce com­men­taire en écoutant le Prélude de Tris­tan et Isol­de, pré­cisé­ment, enchaîné à la Deux­ième Sym­phonie tout entière. Celle-ci, après une som­bre mise en terre trouée de quelques éclair­cies, puis deux mou­ve­ment plus enjoués, fait inter­venir la voix: à la faveur d’un lied, d’abord, puis, en compa­gnie de deux voix solistes et d’un chœur, au terme d’un vaste finale qui décrit l’écroule­ment des mon­des avant qu’in­ter­vi­enne la résur­rec­tion. L’ar­chi­tec­ture de cette Deux­ième Sym­phonie dilate le pro­pos habituel de la sym­phonie et va voir du côté de l’o­ra­to­rio. Cette par­ti­tion stupé­fi­ante est à la fois le Requiem que Mahler n’a jamais écrit et un chant d’ac­tion de grâces dont il repren­dra le principe, sur une échelle encore plus vaste, dans sa Huitième Sym­phonie.

Yuja Wang © Julia Wesely

YUJA WANG
TCHAÏKOVSKI, CHOPIN

Lun­di 7 juil­let 2025 — 20H

MONTPELLIER
OPÉRA BERLIOZ

Tarif ‑20% à par­tir de 12€

LUDWIG VAN BEETHOVEN
Cori­olan, ouver­ture

FRÉDÉRIC CHOPIN
Con­cer­to pour piano et orchestre nº 2 en fa mineur op. 21

IGOR STRAVINSKY
Octuor pour instru­ments à vent

PIOTR ILYICH TCHAÏKOVSKI
Con­cer­to pour piano et orchestre nº 1

MAHLER CHAMBER ORCHESTRA
YUJA WANG, piano et direc­tion

Deux célèbres con­cer­tos pour piano précédés cha­cun par une page imprévue : Yuja Wang joue la maîtresse de céré­monie..

Voilà un pro­gramme auda­cieux et espiè­gle, qui illus­tre avec brio le principe du mélange des gen­res. Auda­cieux, parce que Yuja Wang n’hésite pas à jouer lors du même con­cert deux des con­cer­tos par­mi les plus vir­tu­os­es du réper­toire, et qu’elle les dirig­era elle-même du clavier. Espiè­gle, égale­ment, car la pianiste chi­noise nous offre deux pages, avant cha­cun des con­cer­tos, en guise d’entrée en matière : la flam­boy­ante Ouver­ture de Cori­olan de Beethoven prélud­era au con­cer­to de Chopin, l’Octuor à vents de Stravin­sky précédera celui de Tchaïkovs­ki. Un octuor que Stravin­sky lui-même désig­nait comme « un pur objet sonore », plein d’ironie cachée sous sa per­fec­tion formelle.

ARTHUR TEBOUL & BAPTISTE TROTIGNON PIANO, VOIX

Mar­di 15 juil­let 2025 — 20H30

MONTPELLIER
AMPHITHÉATRE D’O

Tarif ‑20% à par­tir de 8€

Arthur Teboul, chanteur de Feu ! Chat­ter­ton, et le pianiste de jazz Bap­tiste Trotignon parta­gent leur amour pour la chan­son française et l’improvisation. L’art de l’improvisation que pra­tique le sec­ond donne par­fois au pre­mier des idées imprévues, séduisantes, auda­cieuses.

Passeurs pas­sion­nés, les deux artistes piochent avec fan­taisie dans cette malle au tré­sor où cohab­itent Serge Gains­bourg, Brigitte Fontaine, Georges Brassens ou Bar­bara, qui ont en com­mun d’avoir été tou­jours fidèles à une cer­taine idée de la lib­erté. Le chanteur et le pianiste offrent des ver­sions per­son­nelles et habitées de ces chan­sons mais créent aus­si l’humeur : chan­té, dit, entier ou frag­ments.

Plus qu’un hom­mage à la chan­son française, une invi­ta­tion au lâch­er-prise et à la poésie.

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Crédits pho­to : Bertrand Chamay­ou © Audouin Des­forges — Feu! Chat­ter­ton © Guil­laume Ges­ret —   Brad Mehldau © Rick Swig —  Daniel Hard­ing © Julian Har­g­reaves — William Christie © Oscar Orte­ga — Tar­mo Pel­tokos­ki © Romain Alcaraz — Yuja wang © Julie Wese­ly — Arthur Teboul & Bap­tiste Trotignon @ Julien-Mignot

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