STABAT MATER ROSSINI

mercredi 17 juillet 2024
à 20:00
De 8€ à 50€
Clelia Cafiero © Ciro Simeone

GIOACHINO ROSSINI  1792–1868
Stabat Mater pour solistes, chœur et orchestre

PRETTY YENDE, soprano
GAËLLE ARQUEZ, mezzo-soprano
MAGNUS DIETRICH, ténor
MICHELE PERTUSI, basse

ORCHESTRE NATIONAL MONTPELLIER OCCITANIE
CHŒUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE MONTPELLIER

NOËLLE GÉNY, cheffe de chœur

CHŒUR DE L’OPÉRA NATIONAL DU CAPITOLE DE TOULOUSE
GABRIEL BOURGOIN, chef de chœur
ANNE PAGÈS-BOISSET, cheffe de chant

CLELIA CAFIERO, direction

Concert diffusé EN DIRECT sur France Musique, disponible sur le site de France Musique et sur l’Appli Radio France

Le Stabat mater de Rossini est un somptueux repentir : après avoir renoncé à l’opéra, le compositeur italien revient au lyrisme, à l’orchestre et à la voix avec l’une des plus belles partitions sacrées du répertoire.

En 1829, après l’accueil mitigé que reçoit Guillaume Tell, son dernier opéra, Rossini sent que le public et le genre lui-même ont changé. Plutôt que de se trahir, il renonce à composer pour le théâtre. Un an plus tard, la chute de Charles X lui fait perdre son titre de compositeur du roi, et il se sépare de sa femme Isabella Colbran.
Dépressif, inactif, Rossini redresse la tête en 1842 en faisant entendre un Stabat mater au Théâtre-Italien, dont il avait été directeur à partir de 1824.
Cette partition est en réalité le fruit d’une longue histoire commencée en 1831, lorsqu’un prélat espagnol, Don Manuel Fernández Varela, lui avait commandé un Stabat qu’il laissa inachevé pendant dix ans. Sensuel et sacré à la fois, ce Stabat mater est une œuvre de théâtre qui s’empare de la douleur de la Vierge pour la célébrer d’une manière autant lyrique que dramatique, ce qui irrita Wagner au plus haut point !

Il nous revient ici avec la participation d’une distribution hors pair qui devrait nous montrer à quel point il n’existe qu’un seul Rossini, qu’il écrive des opéras ou de la musique religieuse.

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