Ninon Hannecart-Ségal, clavecin

Bach ne connaissait pas le piano, qui était encore dans l’enfance lorsque le grand Jean-Sébastien écrivit ses suites pour clavier. C’est pourquoi, très logiquement, Ninon Hannecart-Ségal interprète ici au clavecin une de ses Suites anglaises et deux de ses Suites françaises (une suite anglaise se distinguant d’une suite française par la présence d’un Prélude et d’une danse appelée Galanterie) ainsi qu’une suite inachevée dont il reste le Prélude, la Sarabande et la Gigue. Rappelons qu’il s’agit là, pour les clavecinistes, de pages essentielles du répertoire, qui montrent comment, à partir de rythmes de danse, un compositeur peut créer tout un univers fait de virtuosité et de lyrisme caché.