M. BRUNELLO | BACH
SUITE POUR VIOLONCELLE
- 1h15min
- Le Corum / Salle Pasteur
- Montpellier
- De 10 à 25€ - Tarif D

Sur un violoncelle du début du XVIIe siècle, Mario Brunello fait retentir la musique des sphères signée Bach et celle, dramatique et théâtrale, d’un compositeur qui a traversé les drames de l’Histoire du XXe siècle : Mieczyslaw Weinberg.
LE PROGRAMME
JOHANN SEBASTIAN BACH 1685-1750
Suite pour violoncelle n°4 en mi bémol Majeur BWV 1010 – 23′
Prélude
Allemande
Courante
Sarabande
Bourrée I
Bourrée II
Gigue
MIECZYSLAW WEINBERG 1919-1996
Sonate pour violoncelle n°4 op. 140bis – 17′
Andante
Adagio
Allegro
JOHANN SEBASTIAN BACH 1685-1750
Suite pour violoncelle n°5 en ut mineur BWB 1011 – 25′
Prélude
Allemande
Courante
Sarabande
Gavotte I
Gavotte II
Gigue
LES ARTISTES
MARIO BRUNELLO, violoncelle
« Ne laissons pas notre esprit livré à la rouille » : telle est la phrase qui accueille le visiteur sur le site internet de Mario Brunello. Lauréat du Concours Tchaïkovski 1986, ce musicien qui ne ressemble à aucun autre se produit seul ou en compagnie de tous les grands chefs, qu’ils soient ou non issus de la nouvelle tradition baroque. Il pratique volontiers le jazz, a contribué à la redécouverte du violoncelle piccolo, et a fondé l’Orchestra d’archi italiana avec lequel il parcourt l’Europe. Sait-on aussi que le brunello est l’un des plus charpentés et des plus parfumés parmi les vins italiens ?
« On n’en a jamais fini avec Bach », affirmait Robert Schumann. Aussi Mario Brunello n’a-t-il pu résister au plaisir de nous offrir ici deux Suites de Bach, la bible de tous les violoncellistes, qui réussissent cet exploit de combiner lyrisme et abstraction, perfection formelle et chant. Ingmar Bergman n’a-t-il pas choisi la Sarabande de la Suite n° 5 pour illustrer son film Cris et chuchotements ?
Entre ces deux suites, il fera entendre l’une des quatre sonates de Mieczyslaw Weinberg, compositeur ami de Chostakovitch et dont on redécouvre peu à peu les œuvres (il est l’auteur de 26 symphonies, 17 quatuors et 7 opéras, et signa aussi la musique du splendide film de Mikhaïl Kalatozov Quand passent les cigognes). Brunello souligne avec plaisir la dimension théâtrale de ces sonates composées de 1960 à 1996, qu’il entend « comme quatre histoires, comédies, récits qui explorent à fond et de façon autonome la personnalité d’un personnage hypothétique ».
L’instrumentiste, comme on le sait, comme on le voit, fait corps avec son instrument. Mario Brunello joue un violoncelle fabriqué à Brescia par Giovanni Paolo Maggini (1580-1632), instrument qui a autrefois appartenu à Benedetto Mazzacurati puis à Franco Rossi, violoncelliste du Quartetto italiano et maître de Mario Brunello.
Christian Wasselin
MÉDIAS
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