CIAO CASANOVA DE SOLREY

lundi 15 juillet 2024
à 18:00
De 7€ à 25€
© D.R

OPÉRA FILM POUR QUINTETTE À CORDES, HARPE ET MEZZO-SOPRANO - 1h10’

IGOR STRAVINSKY 1882–1971
Pulcinella
Ouverture
Serenata
Allegro assai
Presto
Tarentella

NINO ROTA 1911–1979
Il Casanova
Il Duca di Wurttemberg
Canto della Buranella
Pin Penin
Ucello Magico
The Great Mouna
O Venezia
L’intermezzo della Mantide Religiosa

WOLFGANG AMADEUS MOZART 1756–1791
Don Giovanni, Le nozze di Figaro
Air du catalogue – Sérénade « Deh vieni alla finestra » — Bisogna aver coraggio

ANTONIO VIVALDI 1678–1741
Concerto pour violoncelle en ré mineur RV 481
Larghetto

ALEXANDRE DESPLAT né en 1961
Ciao Casanova

ANTONIO VIVALDI 1678–1741
Juditha Triumphans RV 644
Armatae face et Angibus

ALEXANDRE DESPLAT né en 1961
Little Women

JOHN WILLIAMS né en 1932
Catch Me If you Can 

JOHN BARRY 1933–2011
Amicalement vôtre
You Only Live Twice

WOLFGANG AMADEUS MOZART 1756–1791
La Nozze de Figaro KV 492 
Air de Cherubino : Voi, che Sapete

SOLREY, direction artistique et musicale

TRAFFIC QUINTET
BERTRAND CERVERA, violon
ELSA BENABDALLAH, violon
ESTELLE VILLOTTE, alto
RAPHAËL PERRAUD, violoncelle
PHILIPPE NOHARET, contrebasse

INVITES
BRENDA POUPARD, mezzo-soprano
CHRISTOPHE SAUNIÈRE, harpe

Transcriptions pour quintette à cordes, harpe et mezzo-soprano de Solrey, Alexandre Desplat et Jean-Pascal Beintus

Après les femmes adorées et sacrifiées en 2023, Solrey revient à Montpellier avec son nouvel opus « Ciao Casanova » ou la chute du séducteur.

Si Don Juan fut le héros de Séville, Casanova est lié pour toujours à Venise.

Séducteur, joueur, cultive hableur, écrivain, solitaire il fait partie de ces figures des Lumières pour lesquelles tout était possible mais qui confondait liberté avec libertinage, arrogance, suffisance et qui justifiait son goût d’aventure pour déjouer les poursuites.
Solrey adresse un dernier adieu sans retour à la figure de Casanova au fil d’un scénario qui, de Vivaldi à John Barry, de Stravinsky (enterré à Venise) à Nino Rota, remonte les canaux de Venise l’éternelle en compagnie des comédies italiennes qui reposent au fond de notre mémoire cinématographique : « figures capturées, sublimées, elles viennent se miroiter, se plonger, se déchirer et enfin se dissoudre pour disparaître à jamais dans les eaux troubles de la Sérénissime ».

L’âge d’or du séducteur révolu, une nouvelle image de la femme est enfin à découvrir portée par un cinéma miroir de notre histoire. Entre pierre et bois, terre et ciel, quais et canaux, Venise est peut-être elle-même la plus séductrice de toutes les cités.

Les Artistes

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