CIAO CASANOVA DE SOLREY
- Opéra Comédie
- Montpellier
OPÉRA FILM POUR QUINTETTE À CORDES, HARPE ET MEZZO-SOPRANO - 70′
IGOR STRAVINSKY (1882–1971)
Pulcinella
Ouverture : Allegro Moderato
Serenata : Larghetto
Allegro assai
Presto
Tarentella
NINO ROTA (1911–1979)
Il Casanova
Il Duca di Wurttemberg
Canto della Buranella
Pin Penin
L’Ucello Magico
The Great Mouna
O Venezia
“L’intermezzo” della mantide religiosa
WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756–1791)
Don Giovanni
Madamina, il catalogo è questo
Nella Bionda
Deh, vieni alla finestra
Bisogna aver coraggio
ANTONIO VIVALDI (1678–1741)
Concerto pour violoncelle en ré mineur RV 481
Larghetto
ALEXANDRE DESPLAT (né en 1961)
Ciao Casanova
RYUICHI SAKAMOTO (1952 — 2023)
Tacones Lejanos
ANTONIO VIVALDI (1678–1741)
Juditha Triumphans RV 644
Armatae face et Anguibus
ALEXANDRE DESPLAT (né en 1961)
Little Women
Dance On The Porch
JOHN WILLIAMS (né en 1932)
Catch Me If you Can
JOHN BARRY (1933–2011)
The Persuaders, Theme song
You Only Live Twice, Theme song
SOLREY, direction artistique et musicale
TRAFFIC QUINTET
BERTRAND CERVERA, violon
ELSA BENABDALLAH, violon
ESTELLE VILLOTTE, alto
RAPHAËL PERRAUD, violoncelle
PHILIPPE NOHARET, contrebasse
INVITES
BRENDA POUPARD, mezzo-soprano
CHRISTOPHE SAUNIÈRE, harpe
Transcriptions pour quintette à cordes, harpe et mezzo-soprano de Jean-Pascal Beintus, Solrey et Alexandre Desplat
Après les femmes adorées et sacrifiées en 2023, Solrey revient à Montpellier avec son nouvel opus « Ciao Casanova » ou la chute du séducteur.
Si Don Juan fut le héros de Séville, Casanova est lié pour toujours à Venise.
Séducteur, joueur, cultivé, hableur, écrivain, solitaire il fait partie de ces figures des Lumières pour lesquelles tout était possible mais qui confondait liberté avec libertinage, arrogance, suffisance et qui justifiait son goût d’aventure pour déjouer les poursuites.
Solrey adresse un dernier adieu sans retour à la figure de Casanova au fil d’un scénario qui, de Vivaldi à John Barry, de Stravinsky (enterré à Venise) à Nino Rota, remonte les canaux de Venise l’éternelle en compagnie des comédies italiennes qui reposent au fond de notre mémoire cinématographique : « figures capturées, sublimées, elles viennent se miroiter, se plonger, se déchirer et enfin se dissoudre pour disparaître à jamais dans les eaux troubles de la Sérénissime ».
L’âge d’or du séducteur révolu, une nouvelle image de la femme est enfin à découvrir portée par un cinéma miroir de notre histoire. Entre pierre et bois, terre et ciel, quais et canaux, Venise est peut-être elle-même la plus séductrice de toutes les cités.
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